vendredi 28 août 2015

Voyage d'étude des étudiants en Master Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle du Centre Régional AGRHYMET

Le Secrétariat Exécutif du CILSS a accueilli ce mercredi 26 Août 2015, des étudiants en mastère Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle du Centre Régional AGRHYMET conduits par le chef de département formation et recherche Dr ATTA Sanoussi.
Ce sont une vingtaine d'étudiants venus de la Guinée Conakry, du Bénin, du Niger, du Mali, de la Guinée Bissau, du Togo, de la Côte d’Ivoire, du Tchad et du Sénégal, qui ont pris part à ce voyage d'étude organisé par le Centre AGRHYMET avec comme destination le Burkina Faso notamment Tenkodogo et les cultures maraichères ou encore le Secrétariat du Systéme National de Sécurité Alimentaire et la SONAGESS.
Profitant de cette venue au Burkina Faso, ils ont tenu à rendre une visite de courtoisie au Secrétariat Exécutif et ont été reçus par le Secrétaire Exécutif adjoint, M. Ibrahim Lumumba IDI ISSA, entouré d'une équipe d'experts et responsables du CILSS.
C'est par des mots de félicitation et d'encouragement que le Secrétaire Exécutif adjoint les a incités à toujours consacrer ardeur et dévotion au travail, à la patrie. Cette formation reconnue en Afrique de l'Ouest et même du Centre est une plus value à leur carrière et ne saurait que les propulser plus haut.
Ces étudiants se sont dit satisfaits de leur présence au Burkina, de l'accueil chaleureux dont ils ont fait l'objet par le Secrétaire Exécutif adjoint mais également de la formation dont ils bénéficient. En effet, ils demeurent convaincus que cette formation constitue pour eux une ouverture à de nombreuses opportunités tant elle est de qualité.
Toute l'équipe du CILSS leur souhaite plein succès de retour dans leurs pays respectifs.






L’État de l’insécurité alimentaire dans le monde 2015

Le nombre de personnes souffrant de la faim passe sous la barre des 800 millions. Prochain objectif: l'éradication
72 pays ont diminué de moitié la proportion de leur population affamée
27 mai 2015, Rome – Le nombre de personnes victimes de la faim dans le monde s'établit à 795 millions – soit 216 millions de moins qu'en 1990-92 –, ce qui équivaut à 1 personne sur 9, d'après la dernière édition du rapport annuel des Nations Unies L'État de l'insécurité alimentaire dans le monde 2015 (SOFI).
Dans les régions en développement, la prévalence de la sous-alimentation – qui mesure la proportion de personnes privées de la nourriture indispensable pour mener une vie saine et active – est tombée à 12,9 pour cent de la population, par rapport aux 23,3 pour cent enregistrés il y a un quart de siècle, selon le SOFI 2015, publié aujourd'hui conjointement par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le Fonds international de développement agricole (FIDA) et le Programme alimentaire mondial (PAM).
Une majorité des pays faisant l'objet d'un suivi par la FAO (72 sur 129) ont atteint la cible de l'Objectif du Millénaire pour le développement, consistant à réduire de moitié la prévalence de la sous-alimentation d'ici 2015. Les régions en développement dans leur ensemble, quant à elles, l'ont manquée de peu. Par ailleurs, 29 pays ont réalisé l'objectif plus ambitieux énoncé au Sommet mondial de l'alimentation en 1996: diviser par deux le nombre absolu de personnes sous-alimentées d'ici 2015.
"La quasi-réalisation des cibles de l'OMD relatives à la faim nous montre que nous sommes tout à fait en mesure d'éliminer la faim de notre vivant. Nous devons être la génération Faim Zéro. Ce but devrait être incorporé dans toutes les interventions de politique et au cœur même du nouvel agenda de développement durable qui sera mis en place cette année", a déclaré le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva.
"Si nous aspirons réellement à créer un monde exempt de pauvreté et de faim, notre priorité doit être d'investir dans les zones rurales des pays en développement où vivent la plupart des populations les plus pauvres et les plus affamées de la planète", a souligné le Président du FIDA, Kanayo F. Nwanze. "Il nous faut œuvrer pour générer une transformation au sein de nos communautés rurales afin qu'elle offrent des emplois décents, des conditions de vie décentes et des opportunités décentes. Nous devons investir dans les zones rurales pour la croissance équilibrée de nos nations de sorte que les trois milliards d'habitants peuplant ces zones puissent réaliser leur potentiel".
"Les hommes, les femmes et les enfants ont besoin d'une alimentation nutritive tous les jours pour avoir une chance d'accéder à un avenir libre et prospère. Des esprits sains dans des corps sains sont essentiels pour la croissance aussi bien individuelle qu'économique, et cette croissance doit être inclusive afin que la faim dans le monde ne soit plus qu'un mauvais souvenir", a affirmé la Directrice exécutive du PAM, Mme Ertharin Cousin.
Des progrès frappants vu l'environnement difficile
Or, les progrès accomplis vers la pleine réalisation des objectifs de sécurité alimentaire 2015 ont été entravés ces dernières années par un contexte économique mondial difficile.
Phénomènes météorologiques extrêmes, catastrophes naturelles, instabilité politique et troubles intérieurs sont autant de facteurs responsables de cette situation. Vingt-quatre pays d'Afrique sont actuellement confrontés à des crises alimentaires, soit le double par rapport à 1990; une personne affamée sur 5 environ vit dans des conditions de crise caractérisées par une faible gouvernance et une vulnérabilité aiguë à la mort et à la maladie.
Le rapport SOFI 2015 fait remarquer qu'au cours des trente dernières années, les crises ont évolué, passant d'événements catastrophiques, à court terme, intenses et à haute visibilité, à des situations prolongées, du fait de toute une série de facteurs, en particulier de catastrophes naturelles et de conflits, souvent exacerbés par le changement climatique, la crise financière et les crises de prix.
Les taux de la faim dans les pays victimes de crises prolongées sont trois fois plus élevés qu'ailleurs. En 2012, cette situation concernait quelque 366 millions de personnes, dont 129 millions étaient sous-alimentés, soit 19 pour cent de toutes les victimes d'insécurité alimentaire de la planète.
Pourtant, parallèlement, 1,9 milliard d'habitants sont venus gonfler les rangs de la population mondiale depuis 1990, ce qui rend d'autant plus impressionnantes les réductions du nombre de personnes victimes de la faim, souligne le rapport.
Carte de la faim: ombres et lumières
D'importantes réductions de la faim ont été réalisées en Asie de l'Est. L'Amérique latine et les Caraïbes, l'Asie du Sud-Est et l'Asie centrale, ainsi que certaines parties de l'Afrique ont affiché des progrès très rapides, montrant que la croissance économique inclusive, les investissements dans l'agriculture et la protection sociale, dans un contexte de stabilité politique, rendent l'élimination de la faim possible. C'est, avant tout, la volonté politique de faire de l'éradication de la faim un objectif de développement primordial qui est à l'origine des progrès.
L'Afrique subsaharienne est la région qui accuse la prévalence la plus élevée de sous-alimentation dans le monde – 23.2 pour cent, soit près d'une personne sur 4. Toutefois, les nations africaines qui ont investi davantage dans la productivité agricole et les infrastructures de base ont su réaliser leur objectif OMD, notamment en Afrique de l'Ouest.
La proportion de personnes souffrant de la faim en Amérique et aux Caraïbes a chuté de 14,7 pour cent à 5,5 pour cent depuis 1990, tandis que la part des enfants de moins de 5 ans en sous-poids a également reculé sensiblement. Une forte détermination à réduire la faim s'est traduite par des programmes de protection sociale qui, assortis de la croissance économique, ont impulsé les progrès à l'échelle du continent.
Diverses tendances ont été observées dans différentes parties d'Asie. Les pays d'Asie de l'Est et du Sud-Est ont réduit de façon constante et rapide les deux indicateurs de sous-alimentation, soutenus par l'investissement dans les infrastructures en eau et l'hygiène, ainsi que par des perspectives économiques favorables.
En Asie du Sud, la prévalence de la sous-alimentation a baissé modérément, passant de 23,9 à 15,7 pour cent, mais des progrès bien plus importants ont été accomplis dans la réduction de l'insuffisance pondérale des jeunes enfants.
Une grave insécurité alimentaire est sur le point d'être éradiquée en Afrique du Nord, où la prévalence de la sous-alimentation s'établit à moins de 5 pour cent, tandis que la hausse de la prévalence du surpoids et de l'obésité suscite des préoccupations croissantes dans la région.
En Asie de l'Ouest, où les conditions d'hygiène sont généralement avancées et où les taux d'insuffisance pondérale des enfants sont faibles, l'incidence de la faim a augmenté à cause de la guerre, des troubles intérieurs et, partant, de populations massives de migrants et de réfugiés dans certains pays.
Enseignements tirés de l'expérience des OMD
S'il n'existe pas de solution universelle pour améliorer la sécurité alimentaire, le rapport SOFI évoque plusieurs facteurs qui ont joué un rôle déterminant dans la réalisation de la cible OMD.
En premier lieu, une meilleure productivité agricole, en particulier de la petite agriculture et de l'agriculture familiale, se traduit par des gains importants dans la réduction de la faim et de la pauvreté. Les pays les plus performants en Afrique ont rempli l'engagement de l'OMD, contrairement à ceux dont les progrès ont été plus lents.
Deuxièmement, si la croissance économique est toujours bénéfique – ne serait-ce que parce qu'elle élargit la base de revenus fiscaux nécessaire pour financer les transferts sociaux et autres programmes d'assistance –, elle doit être inclusive pour contribuer à réduire la faim. La croissance inclusive a fait ses preuves pour améliorer les revenus des plus démunis (d'actifs et de compétences), en leur conférant la résilience nécessaire pour affronter les chocs naturels et anthropiques. Augmenter la productivité des agriculteurs familiaux est un moyen efficace de sortir de la pauvreté et de la faim.
Troisièmement, l'expansion de la protection sociale – les transferts d'espèces aux ménages vulnérables, mais aussi les bons d'alimentation, les dispositifs d'assurance santé ou les repas scolaires, éventuellement assortis de contrats d'achat garantis avec les agriculteurs locaux – a été fortement liée aux progrès de réduction de la faim en veillant à ce que tous les membres de la société aient une bonne nutrition pour mener une vie productive.
Environ 150 millions de personnes à travers le monde échappent au piège de la pauvreté extrême grâce à la protection sociale, selon le SOFI, mais plus des deux tiers des pauvres de la planète n'ont toujours pas accès à une forme régulière et prévisible de soutien social. Les transferts d'espèces aident les ménages à gérer les risques et à atténuer l'impact des chocs pour ne pas s'enliser dans la pauvreté et la faim.
Le rapport intégral L'État de l'insécurité alimentaire dans le monde 2015 est accessible http://www.fao.org/hunger/fr/

vendredi 21 août 2015

Burkina Faso: Mise à jour sur la sécurité alimentaire, mai 2015

Déstockage atypique d’animaux dans l’extrême nord du pays
MESSAGES CLÉS
  • La soudure pastorale, particulièrement difficile en ce mois de mai, contraint les éleveurs du Sahel et des localités avoisinantes, à des ventes massives à vil prix d’une partie de leur cheptel afin de se procurer aussi bien des produits alimentaires pour leur propre consommation que de l’aliment bétail pour soutenir le reste du troupeau.
  • Le déstockage atypique d’animaux dans l’extrême nord, en particulier dans les communes de Nassoumbou, Koutougou et Tin-Akoff où la situation alimentaire est en crise (IPC version 2), a érodé sérieusement les avoirs des ménages et amplifier leurs stratégies habituelles d’adaptation notamment les fréquentations des sites d’orpaillage et les exodes vers les centres urbains.
  • Dans le reste du pays, la demande des ménages pauvres est normale sur les marchés et les prix des produits alimentaires de base sont similaires ou en légère baisse par rapport à la moyenne quinquennale. Les activités de contre-saison qui sont en cours d’achèvement sont confrontées à un tarissement précoce des points d’eau. Toutefois, les productions relativement bonnes obtenues procureront des revenus moyens aux ménages, eu égard au niveau actuel des prix de vente des produits maraîchers.

jeudi 20 août 2015

12 septembre 2015, 30ème journée du CILSS, "Le CILSS face aux enjeux du changement climatique et de la sécurité alimentaire"

A la veille de la grande conférence internationale sur le climat qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris, le thème retenu cette année par le CILS S et ses Etats membres pour célébrer la journée du CILS, le 12 Septembre 2015 est : « Le CILSS face aux enjeux des changements climatiques et

de la sécurité alimentaire » .
http://www.cilss.bf/IMG/pdf/Depliant_30emeJourneeCILSS_Fr.pdf

mardi 11 août 2015

Enquête sur la Vulnérabilité Alimentaire en Milieu Urbain (VAMU)

 (RAPPORT PROVISOIRE, Ouagadougou , mars 2014)


Lire la suite http://www.spong.bf/wp-content/uploads/2014/10/Rapport-vamu.pdf

Assistance alimentaire aux familles vulnérables : Le Japon apporte près de trois milliards au PAM

Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies se réjouit de la contribution du gouvernement du Japon d’un montant de 5 millions de dollars US, soit plus de 2,893 milliards francs CFA, destinés au financement de programmes d’assistance alimentaire mis en œuvre par le Gouvernement du Burkina Faso à travers le PAM.



Cette contribution soutiendra presque 100.000 personnes vulnérables composées en majorité de femmes et d’enfants à travers les activités ci-après :
-  Lutte contre la malnutrition à travers le traitement de la malnutrition aiguë modérée au profit de 45.120 enfants malnutris de moins de 5 ans et 15 430 femmes enceintes ou allaitantes malnutries ;
-  Renforcement de la résilience de 5.250 personnes dans les ménages vulnérables à l’insécurité alimentaire qui recevront des transferts monétaires en contrepartie de leur participation à des activités de création d’actifs productifs ;
-  Promotion des achats locaux à travers l’initiative « Achats au service du Progrès » (P4P) qui appuie les petits producteurs à travers l’acquisition d’équipements et d’infrastructures, de même que l’organisation de formations sur la gestion de la qualité des denrées et la réduction des pertes post-récoltes au profit de 2.000 petits producteurs ;
-  Assistance aux 32.000 réfugiés maliens, comprenant des distributions mensuelles de rations alimentaires, des transferts monétaires et des cantines scolaires d’urgence. 
Ces opérations seront mises en œuvre dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Est, du Centre-Nord, du Centre-Ouest, de l’Est, du Nord et du Sahel du pays, conjointement avec les services compétents de l’Etat et en collaboration avec des organisations de la société civile.
« Nous sommes particulièrement reconnaissants au gouvernement et au peuple du Japon qui a visiblement démontré sa volonté de soutenir les interventions du PAM au Burkina Faso. Cette contribution arrive à un moment où nous avons un besoin important de ressources pour poursuivre notre assistance et soulager bon nombre de personnes vulnérables des zones rurales qui sont dans le besoin », a déclaré Jean-Charles Déi, Représentant du PAM au Burkina Faso.
Pour Son Excellence Monsieur Masato Futaishi, Ambassadeur du Japon au Burkina Faso, « Cet appui financier du Gouvernement du Japon contribue fortement à l’amélioration de la qualité de vie des populations vulnérables, notamment les enfants, dans le cadre de l’étroite coopération tripartite entre les gouvernements du Burkina Faso et du Japon et le PAM ».
Le PAM est la plus grande agence humanitaire qui lutte contre la faim dans le monde en distribuant une assistance alimentaire dans les situations d’urgence et en travaillant avec les communautés pour améliorer leur état nutritionnel et renforcer leur résilience. Chaque année, le PAM apporte une assistance à quelque 80 millions de personnes dans près de 75 pays.
Lutte contre l’insécurité alimentaire au Burkina Faso - Un projet australien en appui




Le Ministère de la recherche scientifique et de l’Innovation a organisé, le jeudi 14 février 2013 à Ouagadougou, une rencontre interministérielle avec la coopération australienne en vue d’échanger autour d’un projet. L’initiative vise à renforcer les politiques de recherche et de développement agricole pour une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable au Burkina Faso.

Garantir une sécurité alimentaire durable au Burkina Faso, tel est le but du projet australien qui a fait l’objet d’échange entre des acteurs ministériels du Burkina Faso et une délégation de la Coopération australienne, le 14 février 2013 à Ouagadougou. Selon le Ministre de la recherche scientifique et de l’innovation, Gnissa Isaïe Konaté, l’initiative vient à point nommé parce que la sécurité alimentaire est l’une des priorités du gouvernement burkinabè. Mais, pour lui, qui veut assurer la sécurité alimentaire doit poser des actions. « Cependant, ce que nous avons remarqué d’une façon générale, les actions ne sont pas toujours basées sur des informations et des données pertinentes. Par exemple, aujourd’hui nous préconisons l’irrigation pour accroître la production et assurer la sécurité alimentaire. Mais dans 50 ans ou 100 ans est-ce que cette option sera toujours fiable parce que nous sommes dans un contexte de changements climatiques et dans une démographie assez galopante », a-t-il souligné. De l’avis de M. Konaté, l’idée de ce projet c’est de regarder les options et les analyser pour voir si elles sont pertinentes sur la durée. C’est pourquoi il a accueilli ce projet avec beaucoup de satisfaction parce qu’il va aider, à son sens, les différents acteurs à mieux raffiner les politiques en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina, mais surtout sur le long terme. « L’expérience de l’Australie peut être une source d’inspiration pour les chercheurs burkinabè afin de définir les bases scientifiques, les actions nécessaires à mettre en œuvre maintenant et dans le long terme pour lutter contre l’insécurité alimentaire dans notre pays, parce que nous avons beaucoup de similitudes. Nos systèmes agricoles sont tous vulnérables à la sécheresse et aux changements climatiques. Nos paysages sont par endroit similaires du point de vue des sols, des systèmes d’eaux souterraines et du climat », a noté le ministre Konaté. Selon le chef de projet, Ashley Sparrow, le projet va essentiellement porter sur des échanges, sur comment identifier les vrais problèmes qui sont à la base de l’insécurité alimentaire. Il se chargera donc, pour lui, de donner des conseils, des recommandations sur l’action et les orientations qu’il faut mettre en place en vue de trouver la solution idoine à la sécurité alimentaire. « Notre préoccupation c’est de voir comment est-ce que le Burkina Faso peut être autonome dans la gestion de la question de la sécurité alimentaire sur le long terme. Nous avons mis à disposition des fonds de l’agence australienne d’aide au développement dans ce projet. Il s’agit d’un projet de deux ans qui pourrait être poursuivi par le Burkina Faso s’il le trouve pertinent », a indiqué M. Sparrow. Le ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Mahama Zoungrana, sa collègue en charge de l’Eau, Mamounata Bélem/Ouédrogo, celui en charge de l’Environnement, Salif Ouédraogo et le ministre de la Santé, Lené Sebgo ont tous reconnu la pertinence de l’initiative et se sont dits prêts à une synergie d’action pour son succès.
source: http://news.aouaga.com/h/6039.html

lundi 10 août 2015

Sécurité alimentaire
 Le concept de sécurité alimentaire (distinct celui de sécurité sanitaire des aliments), fait l'objet d'un consensus international depuis le Sommet Mondial de l'Alimentation réuni à Rome en 1996. Ce sommet a adopté une définition, à peine modifiée depuis, qui est aujourd'hui [Quand ?] ainsi formulée par le Comité de la Sécurité Alimentaire mondiale : « La sécurité alimentaire existe lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, la possibilité physique, sociale et économique de se procurer une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins et préférences alimentaires pour mener une vie saine et active. »1. Même si la notion d'accès est désormais mise en avant, on considère classiquement que la sécurité alimentaire comporte quatre dimensions ou "piliers" :
  1. accès (capacité de produire sa propre alimentation et donc de disposer des moyens de le faire, ou capacité d'acheter sa nourriture et donc de disposer d'un pouvoir d'achat suffisant pour le faire);
  2. disponibilité (quantités suffisantes d'aliments, qu'ils proviennent de la production intérieure, de stocks, d'importations ou d'aides);
  3. qualité (des aliments et des régimes alimentaires des points de vue nutritionnel, sanitaire, mais aussi sociaux-culturels);
  4. stabilité (des capacités d'accès et donc des prix et du pouvoir d'achat, des disponibilités et de la qualité des aliments et des régimes alimentaires).
La

La sécurité des aliments


La "sécurité des aliments" ou "sécurité sanitaire des aliments" est la garantie de l'innocuité des produits alimentaires, c'est-à-dire que leur consommation n'aura pas de conséquences néfastes sur la santé. Elle est l'une des composantes de la sécurité alimentaire.

Exemples de moyens mis en ouvre pour la sécurité des aliments :

  • contrôle des origines,
  • contrôle de la composition,
  • détection des sources de contamination bactérienne,
  • contrôle de la chaîne de fabrication ou de transformation,
  • contrôle de la chaîne du froid.

Les entreprises concernées par la sécurité alimentaire ont une obligation de résultats et doivent avoir mis en place les méthodes nécessaires pour la garantir jusqu'à la consommation finale.

La sécurité des aliments

Sécurité alimentaire au Burkina : 1,3 millions de personnes en situation de risque

samedi 22 février 2014
Le coordonnateur humanitaire régional pour le Sahel, par ailleurs sous-secrétaire général des Nations Unies, Robert Piper était en visite au Burkina du 17 au 21 février 2014. Durant son séjour, il a rencontré les partenaires principaux du Burkina Faso afin d’échanger sur la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel et le Plan stratégique 2014-2016. A la fin de sa mission, il a tenu une conférence de presse, le 21 février 2014, pour faire le point de cette visite au Burkina.


Mesure de la Vulnérabilité Alimentaire en Milieu Urbain Sahélien

Programme de Sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina

Dans le cadre du projet « Programme de sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso » piloté par la FAO et financé par l’Union Européenne, un bas-fond aménagé a été remis, le samedi 13 juin 2015 aux populations de Yalgo (81 km de Kaya). Aussi, les travaux de construction de la piste rurale Barsalogho-Foubé ont été lancés.

Yalgo dans la commune rurale de Pensa dispose officiellement, depuis le 13 juin 2015, de son bas-fond rizicole aménagé. D’une superficie de 43,06 ha, 147 parcelles (dont une parcelle-école) ont été délimitées au profit de 146 exploitants jugés vulnérables. Et en cette campagne agricole 2015-2016, les services de l’agriculture chargés de l’encadrement des bénéficiaires prévoient une production de 150 tonnes de riz. En sus, il est prévu sur le bas-fond, l’aménagement d’un périmètre de 2 ha pour le maraîchage en saison morte, ainsi que des puits à grand diamètre.
Le chef de Yalgo a, au nom des bénéficiaires, promis prendre soin de l’ouvrage. «Nous allons nous mettre au travail. Lorsque vous reviendrez ici dans quelques mois, ce sera une vaste rizière que vous verrez », a-t-il indiqué à la délégation. En plus de la remise du bas-fond aménagé, les bénéficiaires se sont vu octroyer des semences et des intrants afin d’optimiser leur capacité de production.
C’est justement pour faciliter la commercialisation et l’accessibilité des productions agricoles dans la région du Centre-nord, qu’ont été lancés après la cérémonie de Yalgo, les travaux de construction de la piste rurale Barsalogho-Foubé. Le tronçon, long de 54 km et large de 5 m, comprend de même 36 ouvrages d’art composés de radiers, de murets et de dalots. Le coût de ces diverses réalisations s’élève à environ 624 millions de CFA avec un délai d’exécution de 6 mois.
En clair, l’aménagement du bas-fond de Yalgo et la construction de la piste rurale Barsalogho-Foubé entrent dans le cadre du projet, « Programme de sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso (PSAN/BF) », précisément sa composante 1 intitulée, «Améliorer les disponibilités et l’accessibilité alimentaire et monétaire ». Cette composante vise à pourvoir aux populations vulnérables, un accès aux moyens productifs agro-pastoraux et forestiers ainsi qu’à accroître la commercialisation et l’accessibilité de la production agricole. Pour ce faire, un accent est mis sur les aménagements de bas-fonds afin de stimuler la production rizicole à même de satisfaire les besoins alimentaires et de procurer des revenus aux bénéficiaires. Ainsi, le projet prévoit entre autres, l’aménagement de 900 ha de bas-fonds rizicoles dans les régions du Sahel, du Centre-nord et du Nord, l’octroi de plus de 370 tonnes de semences améliorées, de 971 tonnes d’engrais minéraux et l’appui aux éleveurs de 9720 petits ruminants. Le financement du PSAN/BF est assuré par l’Union européenne à hauteur de 16 milliards 400 millions de FCFA dont 64% de ce budget est consacré à la composante 1 du projet. « A terme, le projet devrait aider plus de 500 mille ménages à changer positivement leur condition de vie », a noté le représentant de la FAO au Burkina, Aristide Ongone Obame. Il a invité les populations bénéficiaires à profiter de ces ouvrages, car elles tiennent entre leurs mains, « un puissant outil de lutte contre la faim et la pauvreté». Dans la même lancée, le ministre de l’Agriculture, des ressources hydrauliques, de l’assainissement et de la sécurité alimentaire, François Lompo a invité les bénéficiaires à se mettre au travail pour rentabiliser les périmètres aménagés. Quant au ministre des Infrastructures, du désenclavement  et des Transports, Daouda Traoré, qui a lancé les travaux de la construction de la piste rurale Barsalogho-Foudé, il s’est réjoui de la mise en place du projet, car les voies de communication, selon lui, « constituent un maillon essentiel au développement économique et social d’une nation ».


Sié Simplice HIEN