Adopté par les chefs d’Etats au Forum de Haut Niveau sur le pastoralisme qui s’est déroulé le
29 octobre 2013 à Nouakchott en Mauritanie, le PRAPS compte 06 pays qui sont le
Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad. Cependant
la déclaration faite à Nouakchott appelle
à « sécuriser le mode d’existence et les moyens de production des populations
pastorales et d’accroître le produit brut des activités d’élevage d’au moins
30% dans les six pays concernés au cours des cinq prochaines années, en vue
d’augmenter significativement les revenus des pasteurs dans un horizon de 5 à
10 ans ».
En effet, le Projet
Régional d’appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) est un projet qui vise à améliorer l’accès à des moyens et services de productions
essentiels et aux marchés pour les pasteurs et agropasteurs dans des zones
transfrontalières. Il permet également aux pays bénéficiaire, membre du Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans
le Sahel (CILSS) d’améliorer leurs
capacités à répondre à temps et de façon efficace en cas de crises pastorales ou
d’urgences.
Dans le but de stimuler l’intégration
régionale et d’accroître les revenus aux pasteurs et aux agropasteurs, le
Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale a approuvé un financement de l’IDA d’un montant de 248 millions de dollars lors de sa session du
26 mai 2015. Egalement, le 02 juillet 2015 à Ouagadougou au Burkina Faso, un
accord de financement d’un montant de 30 millions de dollars US soit 15 milliards de FCFA a
été signé.
Ainsi, pour le PRAPS, il est
question d’améliorer la santé animale, d’améliorer la gestion des ressources naturelles, de faciliter l’accès aux marchés, de la gestion des crises pastorales et de la gestion du projet et appui institutionnel de 2015 à
2021.
Termes de référence et aganda: http://www.cilss.bf/IMG/pdf/PRAPS-TDR_Lancement_Projet-Version_French_versionfinale_20092015_.pdf
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